J’utilise les outils traditionnels des peintres-poètes-calligraphes : l’encre au noir profond qui illumine le blanc du papier et s’écoule en une infinité de gris jusqu’à disparaître en lui, un papier végétal d’une grande douceur, des couleurs végétales ou minérales qui apportent à l’œuvre la dimension symphonique, et, en chef d’orchestre, le pinceau aux longs poils de chèvre qui prolonge le geste avec souplesse et donne le rythme.